Un parcours atypique vers l’immobilier

Lezgo : Pourquoi avoir choisi l’immobilier, à 55 ans, dans un secteur si concurrentiel ?

C.H. : Par curiosité d’abord, mais surtout par volonté de m’implanter et de réussir dans un domaine exigeant. C’est un nouveau défi. Mon expérience en formation, en accompagnement (je suis détenteur du titre professionnel FPA) et en coaching du changement, combinée à plus de 20 ans d’expertise en relation clients, m’a donné la confiance nécessaire pour franchir ce cap.

Une success story remarquable

Lezgo: Vous avez signé un compromis de vente en un temps record, racontez-nous.

C.H. : Effectivement, un appartement à Bordeaux est parti en moins d’une semaine. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’immobilier, c’est du bon sens. En prenant ce mandat en exclusivité, je savais qu’il se vendrait rapidement. Il était idéalement situé, proche des boulevards, et je l’ai estimé au plus juste, en parfaite cohérence avec le marché.

Lezgo:  Quelle stratégie avez-vous adoptée ?

C.H. : Une estimation millimétrée, une annonce ultra détaillée et surtout une diffusion massive via la puissance du réseau IAD, qui couvre tous les grands portails. Résultat : deux jours après la mise en ligne, Mme B., à la recherche d’un logement pour son fils étudiant en médecine, m’a contacté. Après avoir analysé ses besoins et validé son budget, j’ai tout de suite senti que c’était une acheteuse sérieuse.

Lezgo: Comment s’est déroulée la transaction ?

C.H. : Très rapidement : visite deux jours plus tard, offre acceptée immédiatement par la vendeuse, compromis signé le mois suivant. Mais attention, je ne parle pas de “vente parfaite” : derrière ce succès, il y a un vrai travail de fond — étude rigoureuse du dossier, estimation précise, annonce claire, disponibilité totale pour les visites et rigueur administrative.

Sa philosophie professionnelle

Lezgo:Qu’est-ce que vous retenez de cette expérience ?

C.H. : La fierté du travail bien réalisé. L’immobilier, ce n’est pas du hasard, c’est une méthode : écoute, réactivité et professionnalisme.

Lezgo: Quelle est votre approche avec vos clients ?

C.H. : Mon background en formation et coaching me donne un avantage : je sais écouter et décrypter les besoins réels de mes clients. Un vendeur anxieux, un acheteur indécis… Je m’adapte à chaque profil. Mon rôle, c’est d’accompagner humainement, pas seulement de vendre ou acheter.

Le marché bordelais et ses spécificités

Lezgo: Comment voyez-vous le marché immobilier bordelais actuellement ?

C.H. Bordeaux reste attractive, notamment pour les étudiants et les jeunes actifs. Le marché s’est assaini après la période post-Covid. Les prix se stabilisent, ce qui permet des transactions plus sereines. Il faut savoir être patient et bien cibler son secteur.

Lezgo: Avez-vous des secteurs de prédilection sur Bordeaux ?

C.H. : Je me concentre sur les quartiers proches du centre et des facultés. Mon expertise en accompagnement me permet de bien cerner les attentes des familles qui investissent pour leurs enfants étudiants, comme dans l’exemple que je vous ai donné.

Ses conseils aux vendeurs et acheteurs

Lezgo: Un conseil pour les vendeurs ?

C.H. : Ne pas surévaluer son bien et choisir un mandataire qui connaît vraiment le marché local. L’estimation juste, c’est 80% de la réussite. Et soyez exigeants sur la qualité de l’annonce : photos professionnelles, descriptif précis, tout compte.

Lezgo: Et pour les acheteurs ?

C.H. : Définissez clairement vos critères et votre budget réel. Ne visitez pas par curiosité, cela fait perdre du temps à tout le monde. Et faites confiance à votre agent : si il vous dit qu’un bien correspond à vos besoins, écoutez-le.

 Son réseau d’affaires

Ses projets et ambitions

Lezgo: Quels sont vos objectifs pour l’avenir ?

C.H. : Continuer à développer mon portefeuille clients sur Bordeaux, en gardant cette approche qualitative. Je ne cherche pas le volume à tout prix, mais la satisfaction client. Mon objectif, c’est que chaque transaction soit une réussite pour toutes les parties.

Lezgo:: Un dernier mot pour nos lecteurs ?

C.H. : L’immobilier, c’est avant tout une histoire humaine. Derrière chaque transaction, il y a des projets de vie, des émotions. Mon rôle, c’est d’être un facilitateur bienveillant dans ces moments importants.