Premièrement, lors de l’émergence de votre idée de business, vous devez vous poser cette question “Mon idée est-elle viable ?”. Parce que sans ça, une entreprise ne peut pas devenir pérenne. Pour que ce soit possible, il faut :

👌 que l’idée de base soit physiquement et financièrement réalisable, que ce soit un produit ou un service ;

💶 que cette idée puisse plaire à un public, puisque le but premier reste quand même d’être rentable ;

🎯 identifier le public cible en question. Vous devez faire une étude de marché pour savoir où et comment vous positionner sur le marché et à qui vous voulez vous adresser.

Quand vous savez que votre idée est viable et que vous avez défini votre public cible, vous devez ensuite réfléchir à l’image que vous souhaitez renvoyer à vos prospects, votre identité visuelle, … C’est une étape qui peut être compliquée à mettre en place ; n’hésitez pas à vous tourner vers un professionnel pour vous aider dans la réalisation de votre charte graphique, comme LEZGO (en savoir plus ?)

La création d’une entreprise peut demander de gros investissements selon votre produit ou votre service. Sachez qu’ils existent plusieurs manières de financer un projet (sa création, sa production, sa distribution, …) :

💰 Vos capitaux propres. Si vous avez le financement nécessaire pour votre projet, vous pouvez tout simplement utiliser vos propres ressources.

🥰 Une campagne de financement participatif. Depuis ces dernières années, les campagnes de crowdfunding sont très courantes. Si vous n’avez pas les ressources financières nécessaires pour lancer la production de votre produit, vous pouvez demandez à votre public cible de le faire pour vous ! Par la même occasion, ça vous permettra de voir si votre idée plaît vraiment, si elle est viable et si vous avez bien ciblé le bon public.

🏦 Un prêt bancaire. Si vous savez vendre votre idée, vous pouvez demander à votre banque de vous financer.

Il existe d’autres manières de financer son entreprise (comme les business angels par exemple) mais les trois évoquées ci-dessus restent les plus courantes.

Sachez également qu’il y a des aides de l’Etat pour les créateurs d’entreprises :

– ARCE : l’Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise ;

– ACRE : l’Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprise ;

– NACRE : le Nouvel Accompagnement pour la Création ou la Reprise d’Entreprise.

Ces différentes aides sont délivrées selon certains critères. Nous vous invitons alors à regarder si vous êtes éligible ou non.

Une société doit avoir un nom. Il y a peu de règles à respecter concernant le choix de l’appellation :

✅ Le nom ne doit pas être le même qu’une entreprise concurrente sinon, ça peut prêter à confusion, ce qui est une atteinte aux droits de propriété intellectuelle

✅ Aucun nom qui est contraire à l’ordre public et aux bonnes mœurs

✅ Le nom doit être unique : la société ne peut pas avoir plusieurs appellations

Il existe une différence entre le nom commercial et la dénomination sociale d’une entreprise :

→ Le nom commercial est en fait le nom de l’entreprise. C’est celui qu’on retrouve sur les papiers officiels, les factures, les cartes de visites et toute autre document à caractère commercial émis par l’entreprise. C’est également ce nom qui sert à l’immatriculation de l’entreprise.

→ La dénomination sociale permet de définir l’entreprise en tant que personne morale. En ce qui concerne les entreprises individuelles ou les professions libérales, il n’y a aucune distinction juridique donc la dénomination sociale (ou raison sociale) reste le nom du propriétaire.

Beaucoup de formes juridiques sont possibles lors de la création d’une entreprise. Pour faire votre choix, vous devez prendre en compte la nature de votre activité, le fait que vous ayez ou non des associés, l’éventuelle protection de votre patrimoine personnel, votre situation personnelle, … Ce n’est pas une décision à prendre à la légère. Vous devez étudier précautionneusement tous les paramètres pour faire le meilleur choix. 🤓

– Micro-entreprise : C’est le régime le plus simple qui existe avec un CA plafonné à un certain montant selon l’activité, pour un entrepreneur individuel.

– EI (Entreprise individuelle) : Ici, la responsabilité de l’entrepreneur n’est pas limitée. C’est-à-dire que le patrimoine personnel de la personne n’est pas protégé.

– EIRL (Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée) : Ce régime permet de protéger le patrimoine personnel de l’entrepreneur. Son fonctionnement se rapproche de celui d’une EURL.

– EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) : Comme son nom l’indique, il n’y a qu’une seule personne dans l’entreprise. Ses biens sont, encore une fois, protégés et la transmission des parts de la société se fait plus facilement que dans une EIRL. Un capital social d’1€ seulement suffit pour la créer.

– SASU (Société par Actions Simplifiées Unipersonnelle) : C’est une société pouvant être constituée par une seule personne – physique ou morale – dont la responsabilité est limitée à son apport.

– SARL (Société à Responsabilité Limitée) : Il faut minimum être 2 personnes pour créer une SARL et elle peut compter jusqu’à 100 associés. La responsabilité de chacun est limitée à leurs apports respectifs.

– SA (Société Anonyme) : Pour constituer une SA, il faut un apport minimal de 37 000€ et au moins 7 actionnaires dont la responsabilité est encore une fois limitée à leurs apports. 

– SAS (Société par Actions Simplifiées) : C’est un peu une société “à la carte”. En effet, le capital de départ est déterminé de façon libre par les associés de la structure et est fixé dans les statuts de cette dernière. De cette manière, les associés peuvent déterminer librement mais précisément le rôle de chacun dans la société.

– SNC (Société en Nom Collectif) : C’est une société exclusivement faite pour les commerçants : c’est un collectif de commerçants qui se rassemblent sous une même structure. Il n’y a aucun capital minimum exigé. Cependant, les associés sont tous indéfiniment et solidairement responsables d’absolument toutes les dettes de la société. 

Si vous choisissez de créer une société, vous devez rédiger les statuts de votre entreprise dont la rédaction se fait exclusivement par écrit et qui doivent contenir nécessairement les points suivants :

✔ Dénomination sociale
✔Forme sociale
✔ Adresse du siège social
✔ Apports de chaque actionnaire de la société
✔ Montant du capital social de départ
✔ Objet de l’activité de la société
✔ Durée de vie de la société, car oui, les sociétés comme les SARL par exemple, possèdent une durée de vie, qu’il est possible de renouveler au besoin
✔ Nom et adresse du notaire si les statuts sont dressés sous la forme d’un acte notarié.

Pour finir, toutes les personnes concernées par la société signent le document en question, ce qui est un moment important, puisque ça marque la création de la structure.

Bon à savoir : pour un bon fonctionnement dans une SARL, il faut mettre en place le pacte d’associés. Ce document est bien différent des statuts de l’entreprise et permet d’organiser les relations, les droits et devoirs de chaque associé dans la société.

Pour devenir auto-entrepreneur, il vous suffit de faire une déclaration de début d’activité au CFE (Centre de Formalités des Entreprises). Inutile de rédiger des statuts !

Toute entreprise, que ce soit une micro-entreprise ou une société plus grande, doit obtenir un numéro d’immatriculation. C’est à la délivrance de ce numéro que la création de l’entreprise se concrétise vraiment.

La démarche à faire dépendra de la forme juridique choisie et de votre activité. LEZGO intervient pour vous auprès des administration, immatriculant votre entreprise en devenir. À la suite de ça, vous recevrez vos papiers d’entreprise avec votre numéro de SIRET et toutes les informations nécessaires sous une à deux semaines pour la version papier. 

Tous les frais d’immatriculation de votre société sont pris en charge par votre forfait LEZGO 😊

Il existe un Stage de Préparation à l’Installation (SPI) disponible pour tous les gérants d’entreprise inscrit au Répertoire des Métiers, soit les artisans et les commerçants. Autrefois obligatoire, il n’est plus que facultatif depuis la Loi Pacte pour toute personne qui souhaite le suivre.

Dès que vous créez votre entreprise, vous devez ouvrir un compte bancaire professionnel. 🏦

Seule exception : les auto-entrepreneurs peuvent avoir un compte bancaire personnel jusqu’à ce qu’ils atteignent 10 000€ de CA. Cependant, ils doivent tout de même ouvrir un second compte personnel exclusivement dédié à leur activité professionnelle. Vous devez savoir tout de même que certaines banques peuvent vous obliger à ouvrir un compte professionnel même si vous n’avez pas atteint les 10 000€ de CA. Aussi, un compte personnel ne possède pas les avantages et fonctions disponibles avec un compte professionnel.

Lors de la création de votre compte bancaire professionnel, plusieurs documents vous seront demandés en fonction de la forme juridique que vous aurez choisi. Nous vous recommandons d’appeler votre conseiller bancaire professionnel avant de faire votre démarche.